Le métier du conservateur-restaurateur est une profession relativement nouvelle puisque les premières formations ont été créées dans les années 1970. La création de ces formations s’inscrit dans une histoire qui démarre dans les années 1930 au niveau européen notamment autour de la nécessité de compléter le bagage artistique des restaurateurs par une solide formation scientifique.
Elle s’inscrit également dans une évolution philosophique autour de l’intervention sur l’objet qui se concrétise au travers d’un certain nombre de textes fondateurs parmi lesquels "La théorie de la restauration" de Cesare Brandi ou la Charte de Venise.
Après la création des formations, la profession se structure autour d’un code de déontologie adopté à l’échelle européenne et qui constitue un document socle pour la profession. On peut également citer la définition du conservateur-restaurateur adoptée par l’Icom CC en 1984 ou la définition de la conservation-restauration adoptée par l’Icom CC en 2008 à son assemblée générale de New Delhi et confirmée à Shanghai en 2010, définition qui a vu sa normalisation dans le cadre du comité européen pour la normalisation en 2017.
Le référentiel des compétences
Un certain nombre de procédures ont dû être mises en place au préalable, notamment la réalisation d’un référentiel de compétences. Aujourd’hui ce dernier est commun aux quatre formations de grade de master en conservation-restauration des biens culturels qui existent en France, de la même manière que les intitulés de diplômes sont désormais homogénéisés.
Lire et voir aussi
"La création d'un titre protégé de conservateur-restaurateur de biens culturels", Journée d'étude du 14 octobre 2021, YouTube de la FFCR
"Bibliographie pour le concours de restaurateur du patrimoine", Médiathèque numérique de l'Inp