En collaboration avec la direction générale des patrimoines et de l’architecture et le secrétariat général du ministère de la culture.
Cette formation, qui se déroulera du 2 au 3 juin, permettra de prendre conscience des risques liés à l’amiante et de sa présence probable dans l'environnement immédiat ou dans la composition des biens culturels. Les participants seront sensibilisés aux procédures à mettre en oeuvre et aux questions à se poser pour intégrer ce risque dans la gestion des biens culturels et mobiliers.
Lorsque l’on évoque l’amiante, on pense industrie, bâtiments, cancer mais on imagine moins que l’on puisse la rencontrer dans le cadre d’interventions sur des biens culturels mobiliers ou de leur gestion. Et pourtant, des fibres d’amiante peuvent être présentes dans les objets eux-mêmes, mais surtout dans leur environnement de conservation.
Cette formation sur deux jours permettra, dans un premier temps, de prendre conscience des risques liés à l’amiante et de sa présence probable dans l'environnement immédiat ou dans la composition des biens culturels mobiliers. Dans un second temps, sur la base de la documentation technique sur la gestion des données scientifiques de l’archéologie au regard du risque lié à l’amiante élaborée par le secrétariat général du ministère de la culture, porteur du projet, et la sous-direction de l'archéologie, en lien avec un groupe de travail dédié du CHSCT ministériel, les participants seront sensibilisés aux procédures à mettre en œuvre et aux questions à se poser pour intégrer ce risque dans la gestion des biens culturels mobiliers.
Ces deux jours de formation se décomposent comme suit :
- Une première partie axée sur la connaissance de l’amiante, de ses différentes formes et des risques qu’il représente pour la santé, ainsi que sur le repérage des biens culturels mobiliers pouvant contenir ou pouvant être composés d’amiante.
- Une deuxième partie axée sur les éléments législatifs, pratiques et techniques concernant la prise en compte des risques liés à l'amiante.
- Une troisième partie axée sur la mise en œuvre de la documentation de référence élaborée par le ministère de la culture en matière de gestion du risque amiante dans les données scientifiques de l’archéologie. Celle-ci se présente sous la forme de fiches et de logigrammes descriptifs des processus permettant la gestion de ce risque au sein des structures de conservation des données scientifiques de l'archéologie en amont et après le versement réglementaire à l'Etat. Une présentation détaillée des logigrammes de gestion et des processus à mettre en œuvre, illustrée de cas pratiques, sera proposée.
La gestion du risque amiante s'inscrivant tout au long de la chaîne opératoire de gestion et de conservation des biens culturels mobiliers, tous les acteurs intervenant dans ce domaine sont concernés.
Les objectifs pédagogiques de cette formation seront les suivants :
- Connaître l’amiante, ses fibres, sa présence à l’état naturel en France, ses dangers, les dates clés de son utilisation en France et de l’interdiction de son utilisation ;
- Connaître les grandes obligations réglementaires liées à l’amiante ;
- Savoir ce qu’est un DTA et une fiche récapitulative, savoir les lire et identifier les points clés pouvant attester d’une potentielle présence d’amiante ou de son absence ;
- Avoir des éléments pour identifier les biens culturels mobiliers composés ou contenant de l’amiante ;
- Savoir identifier un risque potentiel de contamination des collections et des mobiliers par des dépôts de poussières d’amiante ;
- Savoir utiliser la documentation technique mise en place et l’adapter à sa propre structure.
Cette formation sera aussi l’occasion de faire dialoguer les conservateurs-restaurateurs et les gestionnaires des biens culturels mobiliers et d’échanger sur la place importante qu’occupent les conservateurs-restaurateurs dans cette gestion du risque amiante.
Public concerné
Professionnels de la conservation-restauration, personnes chargées de la gestion des biens culturels mobiliers ( données scientifiques de l'archéologie, collections archéologiques muséales, autres collections potentiellement à risque …) dans les structures de conservation à long terme (réserves de musées, centres de conservation et d’étude, dépôts archéologiques …) quel que soit le statut de ces structures (Etat, collectivités territoriales, associations, opérateurs d’archéologie préventive...), ingénieurs/conseillers sécurité prévention, référents hygiène et sécurité, chefs de service …
Coordination pédagogique
Anne Chaillou, ministère de la culture – Direction générale des patrimoines et de l’architecture - Sous-direction de l’archéologie - Bureau du Patrimoine archéologique -Chargée du suivi et de l’animation de la conservation des données scientifiques de l'archéologie ; Patricia Leclerc, conservatrice-restauratrice de biens culturels, consultante en conservation préventive ; Olivier Vaillant, ministère de la culture - Secrétariat général - Bureau de la santé, de la sécurité au travail et de la prévention des risques professionnels - chef du bureau.
Intervenants
Anne Chaillou ; Pierre Coftier, chercheur en histoire industrielle et ouvrière ; Claire Landrieu, ministère de la culture - Secrétariat général - bureau de la santé, de la sécurité au travail et de la prévention des risques professionnels – Médecin coordonnateur national de médecine de prévention ; Patricia Leclerc, Olivier Vaillant, Arnaud Veillard, ministère de la culture - Secrétariat général – Adjoint au chef du bureau de la santé, de la sécurité au travail et de la prévention des risques professionnels.
Modalités d'inscription
Lire les conditions d'inscription
Lorsque votre bulletin est complété et signé, il doit impérativement être adressé par courrier électronique à :
Laetitia Létendard, service de la formation continue des restaurateurs.
Tel. : 01 49 46 57 04 - @email
Le service de formation reviendra ensuite vers vous pour vous indiquer la suite donnée à votre demande.